1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 M. de Montherlant, le sport et les jésuites ( 9 février 1924)a M. de Montherlant est considéré par plusieurs comme
2 Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924 )a M. de Montherlant est considéré par plusieurs comme l’un des hér
3 mée et casquée pour la lutte de l’après-guerre. ⁂ Deux philosophies, affirme-t-il, se disputent le monde. L’une vient de l’O
4 ’a saisi aux pattes de la guerre encore contus de huit coups de griffes et chaud de l’étreinte du fauve merveilleux ». Il n’
5 . de Montherlant ne s’est même pas demandé si ces deux contrepoisons pouvaient être administrés ensemble. L’opération faite,
6 . Toute une partie du Paradis à l’ombre des épées 1, son dernier livre, est consacrée à « fondre dans une unité supérieure
7 ée que « sur ces corps de l’entre-deux-guerres, … cinq sur dix sont désignés… ». Voici passer un coureur : « À peine a-t-il
8 sur ces corps de l’entre-deux-guerres, … cinq sur dix sont désignés… ». Voici passer un coureur : « À peine a-t-il touché l
9 se font pas en vain. Le chef se dresse entre les dix qui sont à lui. Il dit : « Je ne demande pas qu’on m’aime. Je demande
10 ur d’Henry de Montherlant, hip, hip, hurrah ! » 1. Éditions Grasset, Paris. 2. L’attitude de M. de Montherlant légitime
11 p, hip, hurrah ! » 1. Éditions Grasset, Paris. 2. L’attitude de M. de Montherlant légitime une telle « simplification »
12 les jésuites », La Semaine littéraire, Genève, n°  1571, 9 février 1924, p. 63-65.
13 suites », La Semaine littéraire, Genève, n° 1571, 9 février 1924, p. 63-65.
14 La Semaine littéraire, Genève, n° 1571, 9 février 1924, p. 63-65.
2 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
15 Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » ( 30 octobre 1924)b Lundi soir, dans la salle du Lyceum, M. Conrad Meil
16  Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924 )b Lundi soir, dans la salle du Lyceum, M. Conrad Meili parla des é
17 nférence Meili », Feuille d’Avis de Neuchâtel, n°  254, 30 octobre 1924, p. 6.
18 nce Meili », Feuille d’Avis de Neuchâtel, n° 254, 30 octobre 1924, p. 6.
19 , Feuille d’Avis de Neuchâtel, n° 254, 30 octobre 1924, p. 6.
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
20 ant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925 )a Henry de Montherlant, héritier d’une tradition chevaleresque, mè
21 e faiblesse, flamme d’une pureté si rare en notre siècle , qu’elle paraît parfois, lorsque la tourmente humaine ne la moleste n
22 èque universelle et Revue de Genève, Genève, mars 1925, p. 380-382.
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
23 André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925 )b Sous une « vague de rêves », la logique, dernier agent de liaiso
24 ux poète s’il ne s’efforçait de donner raison aux 75 pages où il voulut nous persuader que tout poème doit être une dictée
25 ttres françaises qui risquent d’y perdre au moins deux grands artistes : Aragon, Éluard. Sans oublier Breton, enchanteur des
26 èque universelle et Revue de Genève, Genève, juin 1925, p. 775-776.
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
27 Paul Colin, Van Gogh (août 1925 )c Le nouveau volume de la collection des « Maîtres de l’art modern
28 ème ouvrage publié en France sur Van Gogh, depuis 1922. Il contient pourtant des vues assez neuves. M. Colin s’est contenté d
29 èque universelle et Revue de Genève, Genève, août 1925, p. 1033.
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
30 Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925 )d Lucien Fabre, ingénieur, poète, chroniqueur scientifique, « Prix
31 né, contraint de suivre jusqu’au bout un roman de 500 pages comme Rabevel. Car si la liquidation des questions traitées est
32 comme le fait son maître : « La marquise sortit à cinq heures ». Une telle platitude est presque indispensable, mais il s’en
33 res qui le sont moins. On n’écrit pas un roman en trois volumes sans y laisser des maladresses et des négligences. Mais on ne
34 universelle et Revue de Genève, Genève, septembre 1925, p. 1151-1152.
7 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
35 Les Appels de l’Orient (septembre 1925 )e Le xxe siècle s’annonce comme le siècle de la découverte du mon
36 embre 1925)e Le xxe siècle s’annonce comme le siècle de la découverte du monde par l’Europe intellectuelle. Grand siècle d
37 verte du monde par l’Europe intellectuelle. Grand siècle de critique pour lequel nos contemporains accumulent les documents. L
38 de Genève sur « l’Avenir de l’Europe. » (Cf. les deux réponses d’André Gide en particulier). Car la plupart des enquêtés se
39 homisme et ceux qui pensent inévitable le choc de deux mondes, et que seule une intime connaissance mutuelle l’adoucira. Il
40 tion éternelle. e. « Les Appels de l’Orient (n°  9-10 des Cahiers du Mois) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève,
41 universelle et Revue de Genève, Genève, septembre 1925, p. 1152-1154.
8 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Prévost, Tentative de solitude (septembre 1925)
42 Jean Prévost, Tentative de solitude (septembre 1925 )f « Dès que nous sommes seuls, nous sommes des fous. Oui, le contr
43 universelle et Revue de Genève, Genève, septembre 1925, p. 1156-1157.
9 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Almanach 1925 (septembre 1925)
44 Almanach 1925 (septembre 1925)g En 1886, lors de sa fondation, la nouvelle maiso
45 Almanach 1925 (septembre 1925 )g En 1886, lors de sa fondation, la nouvelle maison d’édition Fisc
46 Almanach 1925 (septembre 1925)g En 1886, lors de sa fondation, la nouvelle maison d’édition Fischer passait po
47 e définition de M. A. Eloesser dans l’Almanach du 25e anniversaire. Les révolutionnaires y faisaient pourtant bon ménage av
48 de ce que fut la littérature d’avant-garde entre 1900 et 1910. Depuis, la maison paraît s’être un peu embourgeoisée… Disons
49 ue fut la littérature d’avant-garde entre 1900 et 1910. Depuis, la maison paraît s’être un peu embourgeoisée… Disons plutôt q
50 es complètes. g. « S. Fischer Verlag : Almanach 1925 (Berlin) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, sept
51 universelle et Revue de Genève, Genève, septembre 1925, p. 1162-1163.
10 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
52 Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925 )h Dans l’atmosphère trouble où s’agite l’Allemagne nouvelle — et p
53 universelle et Revue de Genève, Genève, septembre 1925, p. 1163. i. Orthographié « Flasce » par erreur dans l’original.
11 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
54 Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)j M. Valéry L
55 s nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925 )j M. Valéry Larbaud est vraiment un étonnant esprit. Pour présente
56 on et le gage de sa légitimité. Nul doute que les Trois nouvelles exemplaires ne suscitent un intérêt très profond : elles no
57 dello. N’annonce-t-il pas que les personnages des trois nouvelles « sont réels, très réels, de la réalité la plus intime, de
58 tail extérieur ou d’enjolivure. La lecture de ces trois tragédies, d’une classique sobriété mais d’une brutalité et d’une iro
59 d’acier sur la nuque. j. « Miguel de Unamuno : Trois nouvelles exemplaires et un prologue. Traduction de Jean Cassou et Ma
60 universelle et Revue de Genève, Genève, septembre 1925, p. 1164.
12 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
61 Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925 )k Peut-être n’est-il pas trop tard pour parler du Vinet de M. Seil
62 un nihilisme exaspérés, pour notre nouveau mal du siècle , il n’est peut-être pas de pensée plus vivante, ni de plus tonique qu
63 e universelle et Revue de Genève, Genève, octobre 1925, p. 1797-1798.
13 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
64 Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925 )l « Quel est celui-là qui s’avance » avec ce visage d’entre la vie
65 universelle et Revue de Genève, Genève, décembre 1925, p. 1560.
14 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Simone Téry, L’Île des bardes (décembre 1925)
66 Simone Téry, L’Île des bardes (décembre 1925 )m L’Irlande contemporaine offre un spectacle bien passionnant : ce
67 on, comme fut celle des Yeats, Synge, Joyce même… Trois noms qui permettent, je crois, de parler d’un grand siècle littéraire
68 ms qui permettent, je crois, de parler d’un grand siècle littéraire irlandais ; ce que d’ailleurs Mlle Simone Téry ne fait pas
69 universelle et Revue de Genève, Genève, décembre 1925, p. 1567.
15 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
70 Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925 )n La Révolution russe va-t-elle usurper dans le roman d’aventures
71 l sait qu’un grand mouvement est la résultante de millions de petits. Voici naître la révolution dans un cœur, puis dans une fam
72 es conséquences. C’est ainsi qu’interviennent les trois Anglais mêlés au drame. M. Walpole leur a dévolu le soin d’entrer tan
73 us les essais de M. de Voguë sur l’âme slave pour deux ou trois scènes de La Cité secrète. Pour celle-ci par exemple (caché
74 ssais de M. de Voguë sur l’âme slave pour deux ou trois scènes de La Cité secrète. Pour celle-ci par exemple (caché dans un r
75 universelle et Revue de Genève, Genève, décembre 1925, p. 1567-1568.
16 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
76 Conférence de René Guisan « Sur le Saint » ( 2 février 1926)c M. René Guisan, professeur de théologie à Lausanne
77 érence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926 )c M. René Guisan, professeur de théologie à Lausanne et directeur
78 notion de « Saint » et son évolution au cours des siècles . Primitivement, le Saint est un homme que Dieu a mis à part par grâce
79 nférence Guisan », Suisse libérale, Neuchâtel, n°  26, 2 février 1926, p. 2.
80 ence Guisan », Suisse libérale, Neuchâtel, n° 26, 2 février 1926, p. 2.
81 n », Suisse libérale, Neuchâtel, n° 26, 2 février 1926, p. 2.
17 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
82 Adieu, beau désordre… (mars 1926 )o L’époque s’en va très vite vers on ne sait quoi. On a mis le bon
83 prétendre à l’action sociale que l’époque réclame  1. C’est aussi pourquoi l’on ne saurait accorder trop d’importance à leu
84 des doctrines, et qu’il n’existe pas d’esprit du siècle , hors un certain « confusionnisme ». Mais sous les épaves de tous les
85 s s’opposent avec hostilité. Dans l’intérieur des deux maisons pourtant se débattent les mêmes brouilles de famille entre Ar
86 amille entre Art et Morale, Pensée et Action… Ces deux moralistes adonnés à la culture et à la libération du moi paraissent
87 facile à juger du dehors n’était pas ce qu’il y a vingt ans on nommait blasé. Rien n’était émoussé en nous, mais pouvions-nou
88 surde de quelques problèmes moraux et littéraires  8, à quoi beaucoup sacrifièrent leur jeunesse. (« Nous sommes une généra
89 es révolutions, quelles anarchies, quels Niagaras  9  !) Quelques jeunes hommes l’ont compris. Ils sont modestes — ne s’is
90 hoisir parmi leurs instincts, ni de les améliorer  10. Tout ceci est assez nouveau. (Après tant de cocktails, quelle saveur
91 en présence, non de nous-mêmes, mais de Dieu. » 1. Il ne s’agit pas d’exiger des poètes qu’ils écrivent des odes civique
92 l’époque, c’est une manière d’agir contre elle. 2. « La crise du concept de littérature », NRF, 1923. 3. « Il s’était d
93 2. « La crise du concept de littérature », NRF, 1923. 3. « Il s’était développé en nous un goût furieux de l’expérience hu
94 La crise du concept de littérature », NRF, 1923. 3. « Il s’était développé en nous un goût furieux de l’expérience humain
95 goût furieux de l’expérience humaine. » (Aragon) 4. « Lorsque tout est fini » dans Libertinage. (NRF) 5. Détours de Ren
96  Lorsque tout est fini » dans Libertinage. (NRF) 5. Détours de René Crevel ; les romans de Philippe Soupault ; l’Incerta
97 Rochelle. Je ne cite que les plus significatifs. 6. Aragon, loc. cit. 7. Le « goût du désastre » qui est au fond du rom
98 e les plus significatifs. 6. Aragon, loc. cit. 7. Le « goût du désastre » qui est au fond du romantisme moderne nous em
99 nte d’une violence, d’un vice, d’une inquiétude. 8. « Certaines expériences littéraires sont plus dangereuses que des exp
100 s que des expériences réelles » (Marcel Arland). 9. Ce serait au moins la liberté ! crieront les surréalistes. Voire. On
101 lus éloignée de celle qui permet le surréalisme. 10. Une équipe d’hommes solides suffirait à restaurer une élite, efficace
102 aurer une élite, efficace. (Je vois Jean Prévost, deux ou trois de Philosophies, des Cahiers du Mois, et peut-être Drieu la
103 e élite, efficace. (Je vois Jean Prévost, deux ou trois de Philosophies, des Cahiers du Mois, et peut-être Drieu la Rochelle,
104 èque universelle et Revue de Genève, Genève, mars 1926, p. 311-319.
18 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
105 Conférences d’Aubonne ( 7 avril 1926)d Pour la première fois cette année, les conférences de
106 Conférences d’Aubonne (7 avril 1926 )d Pour la première fois cette année, les conférences de l’Associat
107 les discussions philosophiques provoquées par ces deux travaux. Avec la conférence de M. Jean Cadier, un jeune pasteur franç
108 is M. A. Brémond, étudiant en théologie, présenta deux ouvriers de Paris, Clerville et Janson, dont il a eu l’occasion de pa
109 s nous compromettre, si nous écopons, tant pis. » Cinq conférences et autant de cultes en trois jours, cela peut paraître ex
110 nt pis. » Cinq conférences et autant de cultes en trois jours, cela peut paraître excessif à qui n’a pas connu l’atmosphère p
111 ntre un banquier et un philosophe au milieu d’une centaine d’étudiants et de professeurs suisses et français. Miracle qui nous f
112 ences d’Aubonne », Suisse libérale, Neuchâtel, n°  78, 7 avril 1926, p. 2. Signé : Stud. litt.
113 s d’Aubonne », Suisse libérale, Neuchâtel, n° 78, 7 avril 1926, p. 2. Signé : Stud. litt.
114 nne », Suisse libérale, Neuchâtel, n° 78, 7 avril 1926, p. 2. Signé : Stud. litt.
19 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
115 Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)p Au creux des couleurs assourdies d’un divan le soir,
116 Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926 )p Au creux des couleurs assourdies d’un divan le soir, tandis que
117 es des hommes. p. « Pierre Jean Jouve : Paulina 1880 (NRF, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève,
118 que universelle et Revue de Genève, Genève, avril 1926, p. 530-531.
20 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alix de Watteville, La Folie de l’espace (avril 1926)
119 Alix de Watteville, La Folie de l’espace (avril 1926 )q Un artiste de grand talent à qui la guerre a fait perdre le goût
120 que universelle et Revue de Genève, Genève, avril 1926, p. 531.
21 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Wilfred Chopard, Spicilège ironique (mai 1926)
121 Wilfred Chopard, Spicilège ironique (mai 1926 )r Un léger flirt avec la muse, parce que c’est dimanche, parce qu’
122 hèque universelle et Revue de Genève, Genève, mai 1926, p. 661.
22 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Cécile-Claire Rivier, L’Athée (mai 1926)
123 Cécile-Claire Rivier, L’Athée (mai 1926 )s C’est le récit de la découverte de Dieu par une jeune fille élev
124 semblablement ignorante de toute religion jusqu’à 20 ans, Denise s’abandonne à « la vie », laquelle — un peu aidée par l’a
125 hèque universelle et Revue de Genève, Genève, mai 1926, p. 661.
23 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
126 Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926 )t Sous ce titre, le plus étonnant peut-être qu’il ait trouvé, Jean
127 u’il aime pour les matériaux qu’on en peut tirer. L [e] malheur de Cocteau est qu’il se veuille poète. Il ne l’est jamais
128 la poésie. (« Le poète ne rêve pas, il compte. ») Six projecteurs convergent sur une machine luisante et tournante. L’espri
129 hèque universelle et Revue de Genève, Genève, mai 1926, p. 661-662.
24 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
130 René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926 )u Les témoignages ne manquent pas sur la détresse morale de la gén
131 hèque universelle et Revue de Genève, Genève, mai 1926, p. 662-663.
25 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
132 L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)e Cette conférence s’ouvrit par une bise qu’on
133 L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)e Cette conférence s’ouvrit par une bise qu’on peut bien
134 L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926 )e Cette conférence s’ouvrit par une bise qu’on peut bien dire du d
135 ce que je n’ai pas dit dans ces quelques notes. 3. Il suffit encore : f 2.50, nom et adresse. e. « L’atmosphère d’Aubon
136 ans ces quelques notes. 3. Il suffit encore : f 2.50, nom et adresse. e. « L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 », Lux
137 0, nom et adresse. e. « L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 », Lux et Vita : nouvelles de l’Association chrétienne suis
138 dresse. e. « L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926  », Lux et Vita : nouvelles de l’Association chrétienne suisse d’étudi
139 tion chrétienne suisse d’étudiants, Lausanne, mai 1926, p. 44-45.
26 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
140 Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926 )v Nous disons adieu aux charmes troubles et inhumains de la nature
141 métrie… Elle use et conduit lentement l’usure des milliers d’êtres humains ». Elle n’est plus adaptée aux conditions nouvelles d
142 détail des rues. Congestion : « un cheval arrête 1000 chevaux-vapeurs ». Et pourtant « la ville est une image puissante qui
143 e et de ciment blanc, flamboyantes au soleil. Les vingt-quatre gratte-ciel de la cité, au centre, s’espacent autour d’un aérodrome-g
144 errasses. Des perspectives régulières recoupées à 200 et 400 mètres par les plans fuyants des rues immenses livrées au 100
145 s. Des perspectives régulières recoupées à 200 et 400 mètres par les plans fuyants des rues immenses livrées au 100 à l’heu
146 ar les plans fuyants des rues immenses livrées au 100 à l’heure des autos. Les maisons habitées ne sont plus que des encein
147 qui est au-delà du calcul… Ce sera la passion du siècle  ». v. « Le Corbusier : Urbanisme (G. Crès, Paris) », Bibliothèque u
148 èque universelle et Revue de Genève, Genève, juin 1926, p. 797-798.
27 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
149 Confession tendancieuse (mai 1926 )f Écrire, pas plus que vivre, n’est de nos jours un art d’agrément
150 es. Amour de soi… Mais moi, qui suis-je ? Par ces trois mots commence le drame de toute vie. Ha ! Qui je suis ? Mais je le se
151 mes amis ; quel est le vrai ? — Ils me proposent vingt visages que je puis à peine reconnaître. Reste le monde, — les choses
152 aimer son plaisir ? Je reste candidat au salut. 4. La sincérité absolue, « scientifique » me paraît aller contre fin. Un
153 oi. C’est en quoi ma sincérité est tendancieuse. 5. Quant à adhérer à une doctrine toute faite, ce me semble une dérision
154 on tendancieuse », Les Cahiers du mois, Paris, n°  21-22, mai 1926, p. 144-148.
155 euse », Les Cahiers du mois, Paris, n° 21-22, mai 1926, p. 144-148.
28 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
156 Les Bestiaires, par Henry de Montherlant ( 10 juillet 1926)g Je ferme les Bestiaires, et me tirant hors de ce « 
157 Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926 )g Je ferme les Bestiaires, et me tirant hors de ce « long songe de
158 n aime, et les victorieux sont d’immenses amants » 6. Mais envers les taureaux cet amour tourne en adoration ou en une véri
159 t contractée, par la grâce de l’éternel Désir ? 6. Il est curieux de noter que de tels passages viennent à l’appui de la
160 chez Grasset », La Semaine littéraire, Genève, n°  1697, 10 juillet 1926, p. 335.
161 rasset », La Semaine littéraire, Genève, n° 1697, 10 juillet 1926, p. 335.
162 a Semaine littéraire, Genève, n° 1697, 10 juillet 1926, p. 335.
29 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
163 Le Dépaysement oriental ( 16 juillet 1926)a Il y a dans le monde intellectuel une « Question d’
164 Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926 )a Il y a dans le monde intellectuel une « Question d’Orient » dont
165 vre comme celui-ci est plus dans l’opposition des deux mondes que dans la peinture elle-même de l’Orient. Tandis que s’accum
166 que pour parler comme j’aurais voulu le faire des deux autres parties du volume, d’une importance moins actuelle, mais d’une
167 y trouver les seuls motifs réels d’exaltation. 1. Le Dépaysement oriental, chez Grasset, Paris. a. « Le Dépaysement o
168 ysement oriental », Journal de Genève, Genève, n°  192, 16 juillet 1926, p. 1.
169 nt oriental », Journal de Genève, Genève, n° 192, 16 juillet 1926, p. 1.
170  », Journal de Genève, Genève, n° 192, 16 juillet 1926, p. 1.
30 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
171 Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926 )w Je ne crois pas exagéré de dire qu’en publiant ce recueil d’essa
172 connaissance personnelle. Après quoi il écrit : «  II y a, en fait, deux manières de se connaître, à savoir se concevoir et
173 onnelle. Après quoi il écrit : « II y a, en fait, deux manières de se connaître, à savoir se concevoir et s’essayer. » Fort
174 e universelle et Revue de Genève, Genève, juillet 1926, p. 124-125.
31 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
175 Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926 )x J’éprouve quelque gêne à porter un jugement littéraire sur ce no
176 eur ; dans ce portrait de Montherlant toréador, à 16 ans, c’est surtout le Montherlant actuel que l’on sent. C’est dire qu
177 agnoles pleines de simple grandeur, j’ai supporté mille fastidieux détails techniques et des délires taurologiques avec lesqu
178 universelle et Revue de Genève, Genève, septembre 1926, p. 397-398.
32 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
179 Soir de Florence ( 13 novembre 1926)h Des cris mouraient vers les berges du fleuve jaune
180 Soir de Florence (13 novembre 1926 )h Des cris mouraient vers les berges du fleuve jaune, entre les de
181 raient vers les berges du fleuve jaune, entre les deux façades longues que la ville présente au couchant, dans ce corridor d
182 ure… L’homme chante une plainte inouïe de pureté. Deux phrases rapides ondulent dans l’air lourd. Le chant descend très douc
183 de Florence », La Semaine littéraire, Genève, n°  1715, 13 novembre 1926, p. 547-548.
184 orence », La Semaine littéraire, Genève, n° 1715, 13 novembre 1926, p. 547-548.
185 Semaine littéraire, Genève, n° 1715, 13 novembre 1926, p. 547-548.
33 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jacques Spitz, La Croisière indécise (décembre 1926)
186 Jacques Spitz, La Croisière indécise (décembre 1926 )y L’auteur veut amuser en nous quelques idées graves en leur prése
187 universelle et Revue de Genève, Genève, décembre 1926, p. 810.
34 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)
188 Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926 )z Ce roman a le charme d’un automne, une amertume enveloppée, une
189 ieux abandonné à son sujet, d’un pathétique assez neuf . z. « Alfred Colling : L’Iroquois (Émile-Paul, Paris) », Bibliothèq
190 universelle et Revue de Genève, Genève, décembre 1926, p. 810-811.
35 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
191 dré Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926 )aa Un Chinois écrit d’Europe à un Français qui lui répond de Chine
192 thiser avec son idéal de culture. Il n’y a pas là deux points de vue irréductibles, du moins M. Malraux a fait parler son Ch
193 universelle et Revue de Genève, Genève, décembre 1926, p. 811-812.
36 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
194 Paradoxe de la sincérité (décembre 1926 )b Nous voyons un mythe prendre corps parmi les ruines de ce temps.
195 ures et loyales inquiétudes. Sincérité, le mal du siècle . Tout le monde en parle, et chacun s’en autorise pour excuser sa peti
196 fin la notion concrète de sincérité s’évanouit en mille définitions tendancieuses et contradictoires. Êtes-vous sincères en a
197 tion : ce daltonisme du souvenir. Si l’un de ces deux procédés peut m’apprendre quelque chose, c’est bien le second. La qua
198 , mais ce que de toute mon âme je veux être !… 1. La véritable description de l’élan supposé dans le premier exemple, c
199 mettre. Manifester est plus sincère qu’analyser. 2. D’ailleurs toute la psychologie moderne souligne la quasi-impossibili
200 namisme directement dans notre langage statique. 3. « Et certes quand il s’agit de parole ou d’écriture, l’affirmation pr
201 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  1, décembre 1926, p. 13-25.
202 ausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 1, décembre 1926, p. 13-25.
37 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
203 Avant-propos (décembre 1926 )a Une mauvaise humeur qui flotte dans l’air nous proposerait de dé
204 us le saurez un peu mieux quand vous aurez lu nos huit numéros. Il faut que notre revue reste cette chose unique et indéfini
205 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  1, décembre 1926, p. 3-5. Signé : Le Comité central.
206 ausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 1, décembre 1926, p. 3-5. Signé : Le Comité central.
38 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
207 Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927 )ab « Je n’admets pas qu’on reprenne mes paroles, qu’on me les oppo
208 e universelle et Revue de Genève, Genève, janvier 1927, p. 123-124.
39 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Billets aigres-doux (janvier 1927)
209 Billets aigres-doux (janvier 1927 )c Pour Harriet V. A.-W. Poste aux amours perdues Sur le mo
210 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  2, janvier 1927, p. 40. Signé : Julien Domingue.
211 Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 2, janvier 1927, p. 40. Signé : Julien Domingue.
40 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conte métaphysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927)
212 ysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927 )d Comme le démiurge venait de peser sur le commutateur des étoiles
213 s, tout scintillement pudiquement dissimulé. Vers 1 heure, elle éclaira d’une rose caresse lumineuse la chevelure rouge d
214 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  2, janvier 1927, p. 54-55. Signé : Salomon de Crac.
215 Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 2, janvier 1927, p. 54-55. Signé : Salomon de Crac.
41 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Dans le Style (janvier 1927)
216 Dans le Style (janvier 1927 )e Nous recevons d’un bellettrien facétieux cet « Hommage à Paul Mo
217 eillant en français, termine : … Irène. (Grasset, 1924 … … y compris la Suède et la Norvège.) On lit dans les Nouvelles li
218 e.) On lit dans les Nouvelles littéraires , du 8 janvier 1927, l’information suivante : Mardi dernier a été célébré en
219 it dans les Nouvelles littéraires , du 8 janvier 1927, l’information suivante : Mardi dernier a été célébré en l’église grec
220 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  2, janvier 1927, p. 61-62.
221 Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 2, janvier 1927, p. 61-62.
42 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
222 smonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » ( 16 février 1927)i Le sujet que M. Esmonin, professeur à la Faculté de
223 « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927 )i Le sujet que M. Esmonin, professeur à la Faculté des lettres de
224 nin montra avec beaucoup de clarté comment, entre 1578, date de la proclamation de l’édit, et 1685, date de la révocation, la
225 entre 1578, date de la proclamation de l’édit, et 1685, date de la révocation, la France passa de la plus grande liberté à la
226 a France de l’édit, victorieuse dans la guerre de Trente Ans, l’orateur expose comment on en vint à la révocation. C’est d’abo
227 jésuites ont déjà réussi à « tourner » l’édit par mille arguties juridiques. Et les statistiques faussées peuvent faire croir
228 le jugement d’Albert Sorel, selon qui la date du 16 octobre 1685 marque une déviation dans l’histoire de la France. Dévia
229 t d’Albert Sorel, selon qui la date du 16 octobre 1685 marque une déviation dans l’histoire de la France. Déviation telle, e
230 édit de Nantes », Feuille d’Avis de Neuchâtel, n°  39, 16 février 1927, p. 8.
231 de Nantes », Feuille d’Avis de Neuchâtel, n° 39, 16 février 1927, p. 8.
232 », Feuille d’Avis de Neuchâtel, n° 39, 16 février 1927, p. 8.
43 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
233 Bernard Barbey, La Maladère (février 1927 )ac « Quel admirable sujet de roman, écrit Gide, au bout de quinze
234 admirable sujet de roman, écrit Gide, au bout de quinze ans, de vingt ans de vie conjugale, la décristallisation progressive
235 t de roman, écrit Gide, au bout de quinze ans, de vingt ans de vie conjugale, la décristallisation progressive et réciproque
236 e d’hiver et soudain sous la lueur d’un incendie, deux visages tordus de passion. Cette fin est admirable, dont la brutalité
237 e universelle et Revue de Genève, Genève, février 1927, p. 265.
44 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
238 Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927 )ad L’on aime que, pour certains hommes, écrire ne soit que le rece
239 . Et peut-être l’amour n’est-il possible qu’entre deux cœurs que l’épreuve du plaisir n’a pas exténués. Mais alors quelle av
240 e universelle et Revue de Genève, Genève, février 1927, p. 257. ae. Il manque sans doute un morceau de phrase dans l’édition
45 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
241 Lettre du survivant (février 1927 )f « Triste, mais vrai. » (Les journaux.) Mademoiselle, Il faut d
242 allusion de mauvais goût.) Je vous ai rencontrée quatre ou cinq fois dans des lieux de plaisir, comme on dit, sans doute parc
243 de mauvais goût.) Je vous ai rencontrée quatre ou cinq fois dans des lieux de plaisir, comme on dit, sans doute parce que c’
244 passer trop souvent devant les ascenseurs. « Vers 4 heures, me disais-je elle y entrera, et, me glissant auprès d’elle, j
245 is paraître si perdu. Chaque fois qu’un paquet de dix personnes s’engouffrait dans la cage rouge et or et s’élevait, j’épro
246 tre bel ami laqué, souriante… Enfin, un peu après 6 heures, je suis sorti. Il y avait beaucoup de monde dans les rues, so
247 vant de retrouver ma rue. Il doit être maintenant 5 heures du matin. Premiers appels d’autos dans la ville, mais il me se
248 vertigineusement, par cette aube incolore. Il y a vingt-quatre heures donc, j’étais encore au bal. Cette constatation machinale ne c
249 st chargé, sur cette table. (Je le caresse, entre deux phrases.) Mais voici que ce geste de ma mort aussi me lasse, l’image
250 audrait que je dorme : il n’y aurait plus rien. 4. Encore un qui vous aime, je ne vous dirai pas son nom. f. « Lettre d
251 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  3, février 1927, p. 67-72. Signé : Arthur.
252 Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 3, février 1927, p. 67-72. Signé : Arthur.
46 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
253 Orphée sans charme (février 1927 )g « Cet âge est sans pitié. » « Le véritable symbole n’est jamai
254 i me gêne pourtant, c’est d’y découvrir possibles deux interprétations symboliques au moins ; de ne pouvoir m’empêcher d’y s
255 is parler de lui autrement que par métaphores.) 5. M. Zimmer, dans la Gazette de Lausanne . Et même il appelait Orphée
256 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  3, février 1927, p. 85-87.
257 Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 3, février 1927, p. 85-87.
47 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
258 L’autre œil (février 1927 )h Décembre L’époque s’ouvre où l’on attend un miracle pour la
259 s, nous ne sommes pas de ces gens qui croient que 2 et 2 font 22, et qui confondent Jérôme et Jean Tharaud ! » Il y a des
260 us ne sommes pas de ces gens qui croient que 2 et 2 font 22, et qui confondent Jérôme et Jean Tharaud ! » Il y a des soir
261 ommes pas de ces gens qui croient que 2 et 2 font 22, et qui confondent Jérôme et Jean Tharaud ! » Il y a des soirs où tout
262 nous. Et nous calculons qu’il s’agit de déranger 5000 personnes en huit soirées, et de les occuper quatre heures durant… Ma
263 culons qu’il s’agit de déranger 5000 personnes en huit soirées, et de les occuper quatre heures durant… Mais la vision, rapi
264 5000 personnes en huit soirées, et de les occuper quatre heures durant… Mais la vision, rapidement entrevue par chacun dans so
265 , à propos d’une apparition La vieille Monture 6 un soir nous apparut, lugubrement fardée, l’haleine mauvaise, édentée
266 nnaître Cinématoma. Naissance de Cinématoma Cinq bellettriens furent commis au soin d’engendrer cet adorable monstre.
267 . Quelquefois, Mossoul amène un scénario né entre deux cafés-nature, et presque sans qu’il s’en soit rendu compte. Clerc ent
268 en soit rendu compte. Clerc entrevoit un projet à deux faces. Lugin, qui est théologien, et de la Tchaux, n’a pas la foi. To
269 ran. Pitoëff avait prêté un accent, Mme d’Assilva deux actrices, M. Grosclaude son fils Lucas Loukitch et une mise en scène
270 que par métaphore. À La Chaux-de-Fonds, il y eut trente membres et cent doigts dans deux lits. Combien cela fait-il de pieds
271 . À La Chaux-de-Fonds, il y eut trente membres et cent doigts dans deux lits. Combien cela fait-il de pieds et d’oreillles ?
272 onds, il y eut trente membres et cent doigts dans deux lits. Combien cela fait-il de pieds et d’oreillles ? À signaler la fu
273 on appelle, sans doute par antiphrase, la vie. 6. Revue ou prologue. h. « L’autre œil », Revue de Belles-Lettres, Laus
274 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  3, février 1927, p. 94-95. Signé : Topinet.
275 Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 3, février 1927, p. 94-95. Signé : Topinet.
48 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
276 Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927 )af M. Edmond Jaloux offre l’exemple rare d’un homme que son évolut
277 yrique, par l’équilibre qu’il maintient entre ces deux inconscients : l’époque et l’être secret du héros. Il sait mieux que
278 Personne ne peut juger du drame qui se joue entre deux êtres, personne, pas même eux ». Dans ce roman, comme dans l’Âge d’or
279 èque universelle et Revue de Genève, Genève, mars 1927, p. 387-388.
49 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
280 r’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927 )i Surprendre est peu de chose, il faut transplanter. Max Jacob.
281 naire, de René Clair. La Mort de Phèdre (environ 1905 ) : quelques acteurs d’une troupe de province s’agitent incompréhensib
282 cipe est simple : « Je vous aime » se traduit par trois ou quatre claques sur la poitrine ; et une crise intérieure par un co
283 simple : « Je vous aime » se traduit par trois ou quatre claques sur la poitrine ; et une crise intérieure par un court accès
284 s gens bien habillés. » Soudain éclate Entr’acte ( 1925 ). « Une étude sur le Monde des Rêves ». Rondes de cheminées dans le c
285 ssez tragique. Mitrailleuse de phares d’auto, les 100  000 yeux de la nuit. Des imprécisions rapides. Un chasseur, toujours
286 tragique. Mitrailleuse de phares d’auto, les 100  000 yeux de la nuit. Des imprécisions rapides. Un chasseur, toujours sur
287 qui s’ouvre pour dégager le mouvement obsédant de deux jambes, l’harmonie de leurs arabesques à trois dimensions mêlées avec
288 de deux jambes, l’harmonie de leurs arabesques à trois dimensions mêlées avec une lenteur et une perfection dont une brève v
289 es personnages et lui-même. ⁂ Le tout ne dure pas 20 minutes. Et c’est heureux. Nous manquons d’entraînement dans le domai
290 il exprime, et se suffit. Mais comme pour le film 1905, on a sans cesse envie de crier : « Trop de gestes ! » C’est une quest
291 l » nous apparaît alors comme l’une seulement des mille figures que peut revêtir une substantia dont nos sens trop faibles —
292 e, car alors quoi de plus surréaliste que le film 1905. Ce n’est peut-être qu’une question d’imagination ; il reste qu’un fil
293 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  4, mars 1927, p. 124-127.
294 s, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 4, mars 1927, p. 124-127.
50 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
295 Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927 )ag Il faut souhaiter que ce témoignage sur les générations nouvell
296 en face de l’inquiétude », M. Rops considère les deux solutions les plus parfaites qui s’offrent aux jeunes gens d’aujourd’
297 ciente ruse d’un inquiet qui veut le rester ? Ces deux solutions peuvent se résumer en deux mots : inquiétude ou foi. Dès lo
298 rester ? Ces deux solutions peuvent se résumer en deux mots : inquiétude ou foi. Dès lors sont-elles vraiment les deux terme
299 quiétude ou foi. Dès lors sont-elles vraiment les deux termes d’un dilemme, l’une n’étant que le chemin qui mène à l’autre ?
300 que universelle et Revue de Genève, Genève, avril 1927, p. 563-564.
51 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
301 Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927 )j Ah ! je sens qu’une puissance étrangère s’est emparée de mon êt
302 isie, même si cela doit m’anéantir. Hoffmann. I (Notes écrites en décembre 1925, au sortir d’une conférence sur le
303 ir. Hoffmann. I (Notes écrites en décembre 1925, au sortir d’une conférence sur le Salut de l’humanité.)   Ce soir en
304 ’on est enfin rassuré. C’est incompréhensible !, trois mots dont l’un savant. Je ne connais pas de meilleur remède contre Di
305 éprouvées par le repas dont vous sortez, que ces trois mots où se résume la défense de la loi sociale, patriotique, religieu
306 protège votre paresse à concevoir en esprit. Ces trois mots vous ont délivré du plus absurde malaise, et vous rallumez votre
307 atteindre Dieu ou n’espérer plus aucun pardon. II Novembre 1926. Je viens de retrouver quelques pages écrites il y a
308 ou n’espérer plus aucun pardon. II Novembre 1926. Je viens de retrouver quelques pages écrites il y a un an, tel soir d
309 tel soir de colère où le thermomètre eût indiqué 39° selon toute vraisemblance. Et voici Aragon revêtu d’une dignité tragi
310 un Musset triple-sec). Au lieu du cynisme verbeux 1830, une théorie du scandale pour le scandale qui a le mérite de n’être pa
311 encore un Musset, seulement transposé dans notre siècle et chez qui tout est devenu de quelques degrés plus violent, plus ace
312 dont il serait le premier à s’amuser ?   Février 1927. Relu Une vague de rêves et la préface de Libertinage. Sous une certai
313 est encore qu’un appel à la foi la plus haute.   1er mai 1927. Mieux vaut pécher par ridicule que par scepticisme ; par ex
314 re qu’un appel à la foi la plus haute.   1er mai 1927. Mieux vaut pécher par ridicule que par scepticisme ; par excès que pa
315 f. certaines remarques — pas toutes — de novembre 1926.   2 mai 1927. « Nous avons dressé notre orgueilleuse raison à nous tr
316 ines remarques — pas toutes — de novembre 1926.   2 mai 1927. « Nous avons dressé notre orgueilleuse raison à nous trompe
317 emarques — pas toutes — de novembre 1926.   2 mai 1927. « Nous avons dressé notre orgueilleuse raison à nous tromper sur ce q
318 errière un rideau). — J’attends votre plaisir… III Il y a des gens qui croient avoir tout dit quand ils ont montré à
319 enne ! Les œuvres les plus significatives de ce siècle sont écrites en haine de l’époque12. Le reproche d’obscurité que l’on
320 ce divorce radical entre l’époque et les quelques centaines (?) d’individus pour qui l’esprit est la seule réalité. C’est pourquo
321 nds ce mot dans son sens le plus vaste. Il y a eu quatre-vingt-treize , la Réforme, Karl Marx, la préface de Cromwell. Mais il ne s’agit pas
322 as s’acoquiner avec des gens qui ont fait, il y a 10 ans, une révolution en fonction du capitalisme. Est-ce que vraiment v
323 vague vers des souvenirs, quand nous allions tous deux , ces bonnes farces, et aussi pourtant des histoires de copains qui on
324 omment dites-vous, surréalisme ? — Baptisé il y a cinq ou six ans et mort des suites. Quand cesserez-vous de nous faire la j
325 ites-vous, surréalisme ? — Baptisé il y a cinq ou six ans et mort des suites. Quand cesserez-vous de nous faire la jambe, p
326 rsuasive : nous sommes prêts à les accueillir. 7. Une vague de rêves (dans Commerce). 8. Et malgré certaines théories
327 illir. 7. Une vague de rêves (dans Commerce). 8. Et malgré certaines théories bien superficielles et hâtives, comme ce
328 s se libérer que de brasser ces chaînes sonores. 9. Lettre à Paul Claudel. 10. Musset de La coupe et les lèvres. Mais ou
329 ces chaînes sonores. 9. Lettre à Paul Claudel. 10. Musset de La coupe et les lèvres. Mais oui, c’est paradoxal. 11. Les
330 coupe et les lèvres. Mais oui, c’est paradoxal. 11. Les livres les plus répandus à Genève sont Ma vie et mon œuvre de For
331 in derrière viennent des France et des Bordeaux. 12. Proust excepté, et dans un domaine plus étroit, quelques esthètes du
332 ne plus étroit, quelques esthètes du machinisme. 13. Le Paysan de Paris. j. « Louis Aragon, le beau prétexte », Revue de
333 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  5, avril 1927, p. 131-144. k. On a conservé la graphie de l’original, s
334 , Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 5, avril 1927, p. 131-144. k. On a conservé la graphie de l’original, sans doute vo
52 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
335 Quatre incidents (avril 1927)l La maîtresse d’École Au printemps pur
336 Quatre incidents (avril 1927 )l La maîtresse d’École Au printemps pur comme une joue, École
337 n dit de ces phrases. Même, on en pleure. l. «  Quatre incidents », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribo
338 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  5, avril 1927, p. 151-153. Signé : Salomon de Crac.
339 , Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 5, avril 1927, p. 151-153. Signé : Salomon de Crac.
53 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
340 Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927 )j Neuchâtel va-t-elle redevenir le centre artistique qu’elle fut a
341 lle redevenir le centre artistique qu’elle fut au siècle passé ? Allons-nous assister à un regroupement de ses forces créatric
342 se pose me paraît indiquer que l’un au moins des deux éléments nécessaires à ce regroupement existe : il y a de jeunes pein
343 ues autorisés. Du benjamin, Eugène Bouvier, qui a 25 ans, jusqu’à André Evard, qui en a près de 50, si les peintres dont n
344 i a 25 ans, jusqu’à André Evard, qui en a près de 50, si les peintres dont nous allons parler méritent d’être appelés jeune
345 urichois qui nous arriva de Genève il y a de cela cinq ou six ans. Il peignait alors des natures mortes, de petits paysages,
346 qui nous arriva de Genève il y a de cela cinq ou six ans. Il peignait alors des natures mortes, de petits paysages, il des
347 ans cette petite maison qu’on reconnaissait entre trente pareilles, aux cactus qui ornaient les fenêtres, dans une chambre pei
348 ompositions de la nature, à ces natures remises à neuf , l’imperfection humaine qui touche. Mais l’atmosphère pure de ces esp
349 n prenant une initiative comme celle de Neuchâtel 1927 7 il aura bien mérité sa place parmi les artistes neuchâtelois. Actue
350 nant une initiative comme celle de Neuchâtel 1927 7 il aura bien mérité sa place parmi les artistes neuchâtelois. Actuell
351 t tout. Mais la nostalgie de Bouvier l’entraîne à mille lieues des jardins de sourires qui s’épanouissent sur les toiles de M
352 de Meuron. Il semble toujours qu’il peigne entre deux pluies. Il aime ces heures où ciel et onde se mêlent, et sait rendre
353 paraître… Charles Humbert ou comment on passe en cinq ans de Baudelaire à Rubens. Il fut un temps où l’on put craindre que
354 implifie et renforce l’expression. Décidément ces trois frères sont une école. Délaissant un moment ce trésor du meilleur réa
355 former un mouvement actif déjà, et dont Neuchâtel 1927 sera la première manifestation collective. Est-il possible, au sein
356 les plus durs réservent des douceurs secrètes. 7. Publication dont cette revue entretenait récemment ses lecteurs. 8.
357 cette revue entretenait récemment ses lecteurs. 8. Voir sur cet artiste neuchâtelois, de son vrai nom Ch. E. Jeanneret,
358 s artistes neuchâtelois », Das Werk, Zurich, vol. 14, avril 1927, p. 123-129.
359 neuchâtelois », Das Werk, Zurich, vol. 14, avril 1927, p. 123-129.
54 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
360 Bernard Lecache, Jacob (mai 1927 )ah Voici un livre dur et sans grâces, qui ne manque pas d’une beau
361 hèque universelle et Revue de Genève, Genève, mai 1927, p. 689-690.
55 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
362 René Crevel, La Mort difficile (mai 1927 )ai Le jeu de tout dire est une des plus tragiques inventions de l’
363 hèque universelle et Revue de Genève, Genève, mai 1927, p. 690.
56 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
364 Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927 )aj Nocturnes aux caresses coupantes comme certaines herbes. Capita
365 t gracieux des noctambules. Rêves éveillés, entre deux gorgées d’un élixir dont il voudrait bien nous faire croire que le di
366 hèque universelle et Revue de Genève, Genève, mai 1927, p. 693-694. ak. En romain dans l’édition originale.
57 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
367 e Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927 )al « De quoi s’agit-il ? de détruire ou de rafistoler ? » Entre ce
368 t-il ? de détruire ou de rafistoler ? » Entre ces deux tentations, cédant à l’une autant qu’à l’autre, Drieu s’examine. Enco
369 hèque universelle et Revue de Genève, Genève, mai 1927, p. 694.
58 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
370 Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927 )m … et je jure par Mercure, dieu du commerce, qu’on m’a appris à
371 st l’âge où l’on atteint la vie. On s’y maintient cinq ans, dix ans au plus. Après, c’est un long adieu et le corps se fige
372 ù l’on atteint la vie. On s’y maintient cinq ans, dix ans au plus. Après, c’est un long adieu et le corps se fige à mesure
373 rit s’établit sur ses positions. Or donc, j’avais vingt ans. Je vivais chez mes parents, comme tant d’autres à cet âge, logé,
374 me en bleu dansait en regardant au plafond. Après deux tangos, nous montions ensemble dans une chambre d’hôtel où l’on ne vo
375 fut endormie, je me rhabillai. Je ne trouvai que 100 francs dans son sac à main : c’était assez pour me permettre d’entrep
376 endarmes. Je sais bien ce que vous me direz : Les millions que je pourrais leur soustraire ne compenseront jamais cette escroque
377 té naturelle dont il paraissait lui-même gêné. En deux mots, vous ne me trouvez pas sérieux. Le reproche est grave. Je ne sa
378 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  6, mai 1927, p. 180-185. Une note de bas de page indique : « La rédactio
379 es, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 6, mai 1927, p. 180-185. Une note de bas de page indique : « La rédaction rappelle
59 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
380 Conseils à la jeunesse (mai 1927 )n « On a reproché bien des choses aux romantiques : le goût du sui
381 sius Bertrand. Est-ce vraiment aux romantiques de 1830 que ces reproches s’adressent, ou bien plutôt — vous alliez le dire —
382 lliez le dire — aux surréalistes ?   Si le mal du siècle consistait véritablement dans ces quelques effets, nous donnerions pe
383 rticle du Journal de Genève sur « La maladie du siècle  », écrit : « Plante des pommes de terre, jeune homme ! Quand tu seras
384 terre, jeune homme ! Quand tu seras au bout de la 20e ligne de 200 mètres, ce qui représente quatre kilomètres de plantatio
385 homme ! Quand tu seras au bout de la 20e ligne de 200 mètres, ce qui représente quatre kilomètres de plantation, le siècle
386 de la 20e ligne de 200 mètres, ce qui représente quatre kilomètres de plantation, le siècle ne sera plus malade, les temps se
387 ui représente quatre kilomètres de plantation, le siècle ne sera plus malade, les temps seront guéris de leur crise, les valeu
388 de Lavaux. » Seulement, il y a tout de même un ou deux petits phénomènes sociaux de notre temps que cette méthode ne suffira
389 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  6, mai 1927, p. 186-187.
390 es, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 6, mai 1927, p. 186-187.
60 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
391 ard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927 )am Quand vous avez fermé ce petit livre, vous partez en chantonnan
392 e universelle et Revue de Genève, Genève, juillet 1927, p. 114-115.
61 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
393 Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927 )o I Parler littérature Si je prononce le nom de tel de vos co
394 le mépris de la littérature (juillet 1927)o I Parler littérature Si je prononce le nom de tel de vos confrères,
395 à la vraie vie ce que le flirt est à l’amour. II Sur l’insuffisance de la littérature On reconnaît un écrivain, auj
396 mais rien n’est plus facile que d’y échapper. III Sur l’utilité de la littérature Montherlant me paraît être le moin
397 t, allons ailleurs ; il y a trop de monde ici. 14. Paul Morand, auteur d’Ouvert et de Fermé la nuit, titres également sc
398 nuit très en vogue à Paris. Cambronne (général), 1770-1842. Louis Aragon et Paul Éluard, hommes de lettres et poètes surréalistes
399 ’agit d’une erreur ou d’une volonté de l’auteur. 15. Variante : des puissances d’action. 16. J’en vois certains qui arran
400 auteur. 15. Variante : des puissances d’action. 16. J’en vois certains qui arrangent leur vie de telle sorte que leurs mé
401 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  8, juillet 1927, p. 231-238.
402 Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 8, juillet 1927, p. 231-238.
62 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les derniers jours (juillet 1927)
403 Les derniers jours (juillet 1927 )p Ces « cahiers politiques et littéraires »17, rédigés par Drieu l
404 927)p Ces « cahiers politiques et littéraires » 17, rédigés par Drieu la Rochelle et Emmanuel Berl, sont — avec la Revue
405 ui nous échappèrent n’avaient pas d’autre sens. 17. 20, rue Chalgrin, Paris 16e. p. « Les derniers jours », Revue de Bel
406 ous échappèrent n’avaient pas d’autre sens. 17. 20, rue Chalgrin, Paris 16e. p. « Les derniers jours », Revue de Belles-
407 t pas d’autre sens. 17. 20, rue Chalgrin, Paris 16e . p. « Les derniers jours », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâ
408 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  8, juillet 1927, p. 249-250.
409 Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 8, juillet 1927, p. 249-250.
63 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
410 Adieu au lecteur (juillet 1927 )q Nous passons la main au central de Genève, fidèles à la traditio
411 es additionnons : ils s’annulent. Il reste à dire deux mots sur la paradoxale situation intellectuelle d’une revue d’étudian
412 ous parvient un signe d’amitié qui ne trompe pas. Deux ou trois mots, on s’est compris. Que pouvions-nous espérer d’autre ?
413 ient un signe d’amitié qui ne trompe pas. Deux ou trois mots, on s’est compris. Que pouvions-nous espérer d’autre ? Il y eut
414 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  8, juillet 1927, p. 256-258.
415 Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 8, juillet 1927, p. 256-258.
64 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
416 Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927 )an Ces trois nouvelles n’ont guère de commun entre elles que la fo
417 s Vaudoyer, Premières amours (août 1927)an Ces trois nouvelles n’ont guère de commun entre elles que la forme : ce sont de
418 « encore jeune » se souvient d’un danseur de ses 20 ans, d’une aventure qui aurait pu être… Un homme médite à côté du cor
419 n ami suicidé pour une femme qu’ils ont aimé tous deux (L’Amie du Mort.) Ou bien c’est le récit d’un été de vacances, quand
420 Un vieil été. Cette nouvelle, très supérieure aux deux autres, est une réussite rare par la justesse de l’observation autant
421 a nostalgie, de la jeune étrangère dont on rêve à 15 ans ; et voici ce je ne sais quoi, ce délice furtif, ce que l’auteur
422 èque universelle et Revue de Genève, Genève, août 1927, p. 244-245.
65 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
423 Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927 )ao À ceux qui se contentent du mot fumeux pour caractériser tout l
424 universelle et Revue de Genève, Genève, décembre 1927, p. 787-788.
66 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Bopp, Interférences (décembre 1927)
425 Léon Bopp, Interférences (décembre 1927 )ap Un jeune auteur raconte dans une lettre à une amie comment il a
426 plus de choses qu’il n’y paraît d’abord dans ces 50 pages. Beaucoup sont excellentes et leur facilité même est une réussi
427 universelle et Revue de Genève, Genève, décembre 1927, p. 791.
67 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
428 Dés ou la clef des champs ( 1927 )k « On sent l’absurdité d’un semblable système. » Musset. Une r
429 une consommation. Comme d’habitude, un peu après six heures. J’étais seul. Le café est un lieu anonyme bien plus propice a
430 familiers d’une vie honnête de type courant. Pour dix sous et le prétexte d’un apéro, on entre ici dans le jardin des songe
431 oudain, portant la main à son gilet, il en retira trois dés qu’il jeta sur la table. Les yeux brillants, il compta. Une indéc
432 la leur. Ils voudraient que leur vie garantît un 5  % régulier de plaisirs, avec assurance contre faillites morales et do
433 angoisse. Ça les dérange terriblement, sauf un ou deux qui s’imaginent gagner à mes dépens, témoin ce brave homme qui est en
434 st en train de me soutirer les quelque billets de mille dont je venais de régler le sort, puisque demain dès l’aube, j’irai t
435 encore, saurai-je un jour te désirer, te haïr… 9. Calembour sur une idée juste. (Note de l’éd.) k. « Dés ou la clef de
436 éd.) k. « Dés ou la clef des champs », Neuchâtel 1928  : beaux-arts, arts appliqués, architecture, littérature, Neuchâtel, 1
437 appliqués, architecture, littérature, Neuchâtel, 1927, p. 97-104.
68 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
438 Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928 )aq C’est un livre sympathique ; et il vaut la peine de le dire car
439 e universelle et Revue de Genève, Genève, janvier 1928, p. 121-122.
69 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
440 Le péril Ford (février 1928 )a On a trop dit que notre époque est chaotique. Je crois bien, au
441 buts que sa civilisation poursuit depuis près de deux siècles, l’Occidental est saisi d’un étrange malaise. Il soupçonne, p
442 que sa civilisation poursuit depuis près de deux siècles , l’Occidental est saisi d’un étrange malaise. Il soupçonne, par éclai
443 egarder autour de nous et d’en croire nos yeux. I . L’homme qui a réussi Je prends Henry Ford comme un symbole du mon
444 motive routière. « Depuis l’instant où, enfant de 12 ans, j’aperçus cette machine de route, jusqu’au jour présent, ma gran
445 son rêve, le type unique d’automobile utilitaire » 2. Dès lors, c’est une suite de chiffres indiquant le progrès de sa prod
446 née. On pourrait ajouter à ces chiffres celui des milliards qu’il possède, ou plutôt qu’il gère, mais ce n’est pour lui qu’un rés
447 é comme il est donné à peu d’hommes de le faire : 7000 voitures par jour, et la possibilité d’augmenter encore cette product
448 ave question qu’on puisse poser à notre temps. II . M. Ford a ses idées, ou la philosophie de ceux qui n’en veulent pas
449 téresse plus réellement. Il croit qu’il va gagner 5 francs en achetant 5 francs moins chers un objet que, sans cette bais
450 nt. Il croit qu’il va gagner 5 francs en achetant 5 francs moins chers un objet que, sans cette baisse, il n’eût pas ache
451 le intitulé « Le grand paradoxe du monde moderne » 3, ce qu’il y a de profondément antihumain dans la conception fordienne
452 de sa vie privée. Cette liberté particulière, et cent autres pareilles, composent, au total, la grande Liberté idéale et me
453 Réjouissons-nous… Mais, comment expliquer que des centaines de milliers de lecteurs, dans une Europe « chrétienne », applaudissen
454 ous… Mais, comment expliquer que des centaines de milliers de lecteurs, dans une Europe « chrétienne », applaudissent sans réser
455 ivement le divorce de l’esprit et de l’action. III . Le fordisme contre l’Esprit La formidable erreur de la bourgeoisi
456 hoses de l’âme avec une maladresse de barbare. IV . « En être » ou ne pas en être Une fois qu’on a compris à quel poi
457 er presque fatalement dans un anarchisme stérile. Accepter la technique et ses conditions. Dans cette mécanique bien hu
458 immuable comme la mort le restitue au monde vers 5 heures du soir, dans la détresse des dernières sirènes. Au monde, c’e
459 lui a donné une auto pour admirer la nature entre 17 et 19 heures : vraiment, il ne lui manque plus rien — que l’envie. Ma
460 donné une auto pour admirer la nature entre 17 et 19 heures : vraiment, il ne lui manque plus rien — que l’envie. Mauvais
461 ir, les forces mêmes qui nous la firent désirer. Accepter l’esprit, et ses conditions. Je dis que les êtres encore dou
462 anage d’une sorte de franc-maçonnerie de quelques centaines d’individus. Et cette franc-maçonnerie sera bientôt traquée avec la d
463 reste, je pense que c’est une question de foi. 1. Une enquête faite à Genève a révélé que les livres les plus lus du gr
464 eilleure qualité. Je ne parle pas de l’Amérique. 2. Victor Cambon, préface à Henry Ford, Ma vie et mon œuvre, Paris, Payo
465 à Henry Ford, Ma vie et mon œuvre, Paris, Payot, 1925. 3. L’Illustration, 20 novembre 1926. 4. Ici et là, la révolte perc
466 y Ford, Ma vie et mon œuvre, Paris, Payot, 1925. 3. L’Illustration, 20 novembre 1926. 4. Ici et là, la révolte perce :
467 n œuvre, Paris, Payot, 1925. 3. L’Illustration, 20 novembre 1926. 4. Ici et là, la révolte perce : « Jugendbewegung » e
468 is, Payot, 1925. 3. L’Illustration, 20 novembre 1926. 4. Ici et là, la révolte perce : « Jugendbewegung » en Allemagne ; s
469 ot, 1925. 3. L’Illustration, 20 novembre 1926. 4. Ici et là, la révolte perce : « Jugendbewegung » en Allemagne ; surré
470 sie. a. « Le péril Ford », Foi et Vie, Paris, n°  4, février 1928, p. 189-202.
471 Le péril Ford », Foi et Vie, Paris, n° 4, février 1928, p. 189-202.
70 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
472 Un soir à Vienne avec Gérard ( 24 mars 1928)l À Pierre Jeanneret et à son étoile nervalienne. Je v
473 Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928 )l À Pierre Jeanneret et à son étoile nervalienne. Je vins à Vien
474 a Petite-Entente, applaudissait chaque soir entre deux airs anglais Le Beau Danube bleu, en commémoration polie d’un passé i
475 u sifflement des balles perdues d’une révolution. Sept heures du soir : le moment était venu d’arrêter le plan de la soirée,
476 nu. Il portait une cape bleu sombre, à la mode de 1830, qui, à la rigueur, pouvait passer pour une élégance très moderne. Il
477 ous le savez, je n’ai aimé qu’une femme — au plus deux , en y réfléchissant bien, mais peut-être était-ce la même sous deux a
478 issant bien, mais peut-être était-ce la même sous deux attributs différents. Toutes les femmes qui m’ont retenu un instant,
479 s qu’à lui prendre chacun un bras, une femme pour deux hommes — et ce fut bien dans cette anecdote dont Gérard attendait évi
480 ptiser en style viennois « Mehlspeis-Schlagobers » 10. Heureusement qu’au Moulin-Rouge, souterrain où nous nous engouffrâmes
481 e place dans leur vie aux “divertissements” entre 10 heures du soir et 4 heures du matin, moyennant tant de schillings, da
482 aux “divertissements” entre 10 heures du soir et 4 heures du matin, moyennant tant de schillings, dans un décor banal et
483 oissante. Il mêle tout dans le temps et l’espace. Cent années et tous les visages aimés revivent dans cette coupe de songes
484 porche grand ouvert. Les chauffeurs faisaient les cent pas dans la neige fraîche ou s’accoudaient à la banquette d’une bouti
485 cavaliers. Tout cela s’empila dans des autos ; en dix minutes, il n’y eut plus personne, la place s’éteignit. Mais Gérard ?
486 de titres dépourvus de sens. Je dormais debout. 10. Quelque chose comme « pâtisserie-crème fouettée ». l. « Un soir à Vi
487 e Semaine artistique et littéraire, Neuchâtel, n°  7, 24 mars 1928, p. 105-108.
488 emaine artistique et littéraire, Neuchâtel, n° 7, 24 mars 1928, p. 105-108.
489 rtistique et littéraire, Neuchâtel, n° 7, 24 mars 1928, p. 105-108.
71 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
490 de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928 )ar Livre passionnant pour tous ceux que Jules Verne passionne. Pou
491 emprunté le véhicule à la mode pour conduire des millions de lecteurs dans un monde purement fantaisiste où les équations tyran
492 èque universelle et Revue de Genève, Genève, juin 1928, p. 768-769.
72 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
493 Aragon, Traité du style (août 1928 )as Ce n’est pas le seul talent de M. Aragon qui le rendrait digne
494 tion. J’admire autant le talent de celui qui mène 60 parties d’échecs simultanément, et c’est naturel : je m’en avoue plus
495 n mot bien français et ses applications faciles à cent célébrités locales. (Quant à Goethe, traité de clown, cela ne va pas
496 verselle et Revue de Genève, Genève, Genève, août 1928, p. 1034.
73 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
497 lle, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928 )at Les derniers écrits des surréalistes débattent la question de s
498 universelle et Revue de Genève, Genève, novembre 1928, p. 1410.
74 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
499 André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928 )au Ce récit de la révolution cantonaise en 1925 nous place au nœud
500 928)au Ce récit de la révolution cantonaise en 1925 nous place au nœud du monde moderne : on y voit s’affronter en quelqu
501 entiellement contradictoires : elles représentent deux manières de sentir l’unité d’une époque obsédée d’action.) Autour de
502 universelle et Revue de Genève, Genève, décembre 1928, p. 1547-1548.
75 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
503 alès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928 )av L’histoire de Louis II exalte et déçoit l’imagination. On compr
504 t de charme : Wagner et Nietzsche lui fournissent deux tons fermes dont le jeu donne aux nuances assez troubles du personnag
505 universelle et Revue de Genève, Genève, décembre 1928, p. 1549.
76 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
506 Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928 )aw Au hasard d’une rencontre, l’auteur de ce récit se lie avec un
507 universelle et Revue de Genève, Genève, décembre 1928, p. 1553.
77 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
508 Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928 )m « Remonte aux vrais regards ! Tire-toi de tes ombres… » Paul Va
509 e et soi-même », Cahiers de l’Anglore, Genève, n°  1, décembre 1928, p. 37-42.
510 e », Cahiers de l’Anglore, Genève, n° 1, décembre 1928, p. 37-42.
78 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
511 son, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929 )ax Le critique se sent désarmé et légèrement absurde en face d’un
512 it pas encore apparaître sous cet aspect dans ces deux premiers tomes, où il décrit des scènes de son enfance et de sa jeune
513 e universelle et Revue de Genève, Genève, janvier 1929, p. 123-124.
79 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). « Belles-Lettres, c’est la clé des champs… » (janvier 1929)
514 lles-Lettres, c’est la clé des champs… » (janvier 1929 )r 1. Belles-Lettres, c’est la clef des champs. 2. L’essence de Bel
515 es, c’est la clé des champs… » (janvier 1929)r 1. Belles-Lettres, c’est la clef des champs. 2. L’essence de Belles-Lett
516 r 1. Belles-Lettres, c’est la clef des champs. 2. L’essence de Belles-Lettres, c’est de l’alcool à brûler les cervelles
517 lcool à brûler les cervelles et les réputations. 3. Belles-Lettres n’est compréhensible et légitime que dans la mesure où
518 sure où la poésie est compréhensible et légitime. 4. Je suis de sang-froid, je dis : Belles-Lettres est essentiellement un
519 muler cette ivresse ; autrement que par des cris. 5. Avec toutes les erreurs et turpitudes que cela comporte, Belles-Lettr
520 pas cru, c’est qu’ils sont foncièrement mauvais.) 6. Peu de choses dans le monde moderne ont encore une « essence ». Celle
521 st-ce point de se livrer, purement et simplement. 7. (Secret). r. « Belles-Lettres, c’est la clef des champs… » [Réponse
522 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  1, janvier 1929, p. 78-79.
523 Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 1, janvier 1929, p. 78-79.
80 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Prison. Ailleurs. Étoile de jour (mars 1929)
524 Prison. Ailleurs. Étoile de jour (mars 1929 )s Prison Prisonnier de la nuit mais plus libre qu’un ange pri
525 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  5, mars 1929, p. 168-170.
526 s, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 5, mars 1929, p. 168-170.
81 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
527 enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929 )t Quand avec un air fin mais un ton convaincu l’on a répété dans u
528 rai, s’y prêtait, peu complexe et comme réduite à deux dimensions ; la conscience ne pouvait y tuer un lyrisme quasi inexist
529 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  6, avril 1929, p. 199.
530 , Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 6, avril 1929, p. 199.
82 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
531 Panorama de Budapest ( 23 mai 1929)b Passer de Vienne à Budapest, c’est, en six heures d’exp
532 Panorama de Budapest (23 mai 1929 )b Passer de Vienne à Budapest, c’est, en six heures d’express, cha
533 1929)b Passer de Vienne à Budapest, c’est, en six heures d’express, changer totalement d’atmosphère, passer de la lassi
534 es, qui passent des après-midi entiers devant les deux verres d’eau que le garçon renouvelle de temps à autre, à lire des po
535 , la nouvelle… « Savez-vous qu’on nous a pris les deux tiers de notre pays ?… Non, non, jamais ! » La rue est sale à cause d
536 prétentions munichoises. Puis un palais gothique 1880, qui est le Parlement. Et voici la trouée du Danube, Bude solidement a
537 uée du Danube, Bude solidement amarrée à Pest par quatre énormes ponts de fer. Contre leurs piles, en hiver, viennent se brise
538 rama de Budapest », Journal de Genève, Genève, n°  138, 23 mai 1929, p. 1-2.
539 de Budapest », Journal de Genève, Genève, n° 138, 23 mai 1929, p. 1-2.
540 pest », Journal de Genève, Genève, n° 138, 23 mai 1929, p. 1-2.
83 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
541 Jules Supervielle, Saisir (juin 1929 )ay Ce petit livre de poèmes est comme une initiation au silence. I
542 èque universelle et Revue de Genève, Genève, juin 1929, p. 762-763.
84 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
543 La tour de Hölderlin ( 15 juillet 1929)n « Je lui ai raconté qu’il habite une chaumière au b
544 La tour de Hölderlin (15 juillet 1929 )n « Je lui ai raconté qu’il habite une chaumière au bord d’un ruis
545 ’apparaît comme une chose si douce et si grande… » 11 Et Bettina terminant sa lettre sur Hölderlin : « Ce piano dont il a
546 te. La fête de la plus haute poésie. Mais dans ce siècle , où tant de voix l’appellent, combien sont dignes de s’attendre au do
547 t du chant prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu. Dix années où le génie tourmente cet être f
548 dant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu. Dix années où le génie tourmente cet être faible, humilié par le monde. L
549 feu s’éteint — l’esprit souffle où il veut. Juin 1802  : au moment où meurt Diotima, Hölderlin errant loin d’elle (dans la r
550 de vieillard qui reparaît en Allemagne. Et durant trente années, ce pauvre corps abandonné vivra dans la petite tour de Tubing
551 e de jour férié, les clochers de la ville sonnent deux heures. Allons. Un de ces corridors de vieille maison souabe, hauts e
552 par le nom qu’elle portait au mystère de l’amour… Trois petites fenêtres ornées de cactus miséreux, une pipe qui traîne sur l
553 passait des heures à cette fenêtre, à marmotter. Vingt-sept ans dans cette chambre, avec le bruit de l’eau et cette complainte de
554 l ne vient pas tant de visiteurs, et seulement de 2 à 4… Une rue étouffée entre des maisons pointues et les contreforts d
555 vient pas tant de visiteurs, et seulement de 2 à 4 … Une rue étouffée entre des maisons pointues et les contreforts de l’
556 e café au bord du Neckar, sous les marronniers. À quatre heures, l’orchestre s’est mis à jouer des ringues charmantes, jazz et
557 t tellement d’ailleurs… Faut-il donc que l’un des deux soit absurde, de ces mondes à mes yeux soudain simultanés ?… Le trag
558 allusif. Tout se remet à signifier l’absence. 11. Bettina von Arnim-Brentano : Die Günderode. 12. Où il était précepte
559 11. Bettina von Arnim-Brentano : Die Günderode. 12. Où il était précepteur. Madame Gontard est la Diotima de l’Hypérion e
560 Quinzaine artistique et littéraire, Neuchâtel, n°  18, 15 juillet 1929, p. 354-356.
561 zaine artistique et littéraire, Neuchâtel, n° 18, 15 juillet 1929, p. 354-356.
562 tique et littéraire, Neuchâtel, n° 18, 15 juillet 1929, p. 354-356.
85 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
563 Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929 )az Après cet austère Pays qui n’est à personne paru l’année derniè
564 èque universelle et Revue de Genève, Genève, août 1929, p. 248-249.
86 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
565 dré Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929 )ba À lire ce petit livre et le parallèle qu’il établit entre le yo
566 èque universelle et Revue de Genève, Genève, août 1929, p. 250-251. bb. Le féminin est ici conservé, conformément au texte o
87 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
567 Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929 )bc Ce n’est plus l’heure de venir prendre position dans un débat o
568 ue connaissent la thèse de la Trahison des Clercs 11, thèse dont la Fin de l’Éternel ne fait que reprendre la défense contr
569 ent à un rendement. Rien, pas même la religion. 11. Cf. l’article de M. Daniel Halévy (décembre 1927) et la réponse de M.
570 11. Cf. l’article de M. Daniel Halévy (décembre 1927 ) et la réponse de M. Benda (janvier 1928). bc. « Julien Benda : La F
571 décembre 1927) et la réponse de M. Benda (janvier 1928 ). bc. « Julien Benda : La Fin de l’Éternel (NRF) », Bibliothèque uni
572 universelle et Revue de Genève, Genève, novembre 1929, p. 638-639.
88 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
573 e social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929 )u L’ordre social Il y avait une fois un jeune homme comme les
574 s-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n°  1, novembre 1929, p. 25-27.
575 ausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 1, novembre 1929, p. 25-27.
89 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
576 ne bonne fois. Il ne faut pas songer à décrire en quarante petites pages tous les méfaits de l’instruction publique. C’est à pei
577 Il a paru sur le sujet de l’instruction publique deux petits livres1 excellents dont je considère les thèses comme acquises
578 els, sa petite amie, au secours ! Car j’ai encore deux mots à dire. Dès qu’une voix s’élève pour mettre en doute l’excellenc
579 ants par inertie, je ne sais. Mais je m’attends à cent « réponses » de cette sorte. Et je tiens à les classer par avance en
580 te sorte. Et je tiens à les classer par avance en deux catégories dont je vais régler le compte sommairement. Cela n’empêche
581 si, ceux qui croient aux faits. Je leur réponds : qu’ils ne peuvent me dénier le droit de juger ces faits ; 2° qu’ils n
582 e peuvent me dénier le droit de juger ces faits ; qu’ils ne peuvent, en vertu même de leur scepticisme quant à la valeu
583 dées, m’accuser de faire une critique dangereuse. que néanmoins je crois à l’efficace de certaines utopies. (Les religi
584 as de le dire : l’instruction publique.) Résumé : On a le droit d’aller contre l’époque, et on le peut efficacement. 2°
585 ller contre l’époque, et on le peut efficacement. Rira bien qui rira le dernier. B. Réponses du type : vous êtes un rét
586 s de langage, je les renvoie en corps au chapitre 5 où je traiterai de cet aspect du problème que l’on peut appeler la qu
587 és par le but final de notre institution-tabou. 1. Je ne puis naturellement pas mentionner tous les ouvrages scientifiqu
90 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
588 1. Mes prisons Il existe des gens qui s’attendrissent sur leurs souven
589 ur emplir ou pour vider un bassin (et souvent les deux ), (pour emplir et vider ensemble), (drôle d’occupation), (après combi
590 souvenirs, n’est qu’une dissonance douloureuse2. Deux angoisses dominent mon enfance : les séances chez le dentiste et l’ho
591 ut cela tient trop de place dans notre enfance. À 5 ans, j’avais appris à lire, en cachette, avec une sœur aînée. L’année
592 formule de mes premières douleurs morales. Après six ans de ce régime, on m’avait suffisamment rabroué pour que je ne mont
593 isante. L’école me rendit au monde, vers l’âge de 18 ans, crispé et méfiant, sans cesse en garde contre moi-même à cause d
594 te donc, et le cerveau saturé d’évidences du type 2 et 2 font 4, ou : tous les hommes doivent être égaux en tout. Deux fo
595 nc, et le cerveau saturé d’évidences du type 2 et 2 font 4, ou : tous les hommes doivent être égaux en tout. Deux fois de
596 le cerveau saturé d’évidences du type 2 et 2 font 4, ou : tous les hommes doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatr
597 ou : tous les hommes doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre, c’est stérile, mais ça ne fait de mal à personne, e
598 les hommes doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre, c’est stérile, mais ça ne fait de mal à personne, et de plus,
599 hommes doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre , c’est stérile, mais ça ne fait de mal à personne, et de plus, toutes
600 iques, qui sont une généralisation de la règle de trois , aussi profondément certes qu’un Voltaire le fut par les jésuites : d
601 c les réalités les plus élémentaires de la vie. 2. Dans le cas le plus favorable, c’est un silence, un vide. C’était en
602 n silence, un vide. C’était en dehors de la vie. 3. du pain rassis.
91 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
603 2. Description du monstre Le service militaire me permit de retrouver
604 pe populaire du poète romantique s’est dégradé en deux sous-types posthumes : l’artiste photographe et le régent. J’ai fait
605 avait coutume de dire à une classe de garçons de 10 à 11 ans : « J’ai bien su mater les quarante hommes de ma section, je
606 t coutume de dire à une classe de garçons de 10 à 11 ans : « J’ai bien su mater les quarante hommes de ma section, je saur
607 garçons de 10 à 11 ans : « J’ai bien su mater les quarante hommes de ma section, je saurai aussi vous mater. » On imagine à quoi
608 ses crottes de mouches… Dans ce décor s’écoulent huit années de votre vie, citoyens ! Et vous pensez que c’est un grand pro
609 té, et ils sont déjà démodés. On dit que le style 1880 n’en est pas un : mais l’absence de style est encore un style ; c’est
92 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
610 3. Anatomie du monstre Ayant épanché un peu de ma rancune, à seule fin
611 à repousser la difficulté dans l’avenir, d’une ou deux générations. Pendant ce temps elle s’aggrave, et nous voici avec l’hé
612 elle s’aggrave, et nous voici avec l’héritage de cinquante ans de radicalisme sur les bras. L’écheveau est tellement embrouillé
613 roclites, sans égard à leurs qualités propres. De 8 à 9 arithmétique ; de 9 à 10 composition, etc. Ces disciplines se suc
614 ites, sans égard à leurs qualités propres. De 8 à 9 arithmétique ; de 9 à 10 composition, etc. Ces disciplines se succède
615 eurs qualités propres. De 8 à 9 arithmétique ; de 9 à 10 composition, etc. Ces disciplines se succèdent sans transition,
616 qualités propres. De 8 à 9 arithmétique ; de 9 à 10 composition, etc. Ces disciplines se succèdent sans transition, dans
617 ntiques pour tous les écoliers. Ce plan régit les huit années réglementaires de la scolarité, et englobe la totalité de la s
618 it pour établir ce programme de disposer d’une ou deux feuilles de papier, d’un crayon et d’une règle (pour diviser la page
619 les enfants doivent à tout instant être en mesure d’ingurgiter la même quantité de « matière » ; 2° d’en rendre compte
620 1° d’ingurgiter la même quantité de « matière » ; d’en rendre compte de la même façon, dans le même temps. Contentons-n
621 nature humaine. L’histoire enregistre bien une ou deux autres bêtises de cette épaisseur, mais il faut reconnaître que jamai
622 en commerce intime avec elles. On apprend plus de deux que de mille, dit un sage oriental dont j’ai oublié le nom. Une autre
623 intime avec elles. On apprend plus de deux que de mille , dit un sage oriental dont j’ai oublié le nom. Une autre conséquence
624 iste à faire tenir les enfants immobiles et muets 6 heures par jour durant 8 ans. Il paraît que cela facilite le travail
625 fants immobiles et muets 6 heures par jour durant 8 ans. Il paraît que cela facilite le travail du maître. Il se peut. To
626 niature. » Ceci est une énorme bourde. Juxtaposez trente enfants sur les bancs d’une salle d’école, vous n’aurez rien qui ress
627 oblige les enfants à vivre ensemble dès l’âge de 6 ans, favorise le développement de leurs penchants les plus « communs 
628 s. Dans une composition sur La Neige, Victoria X, 10 ans, écrit : « C’est l’hiver. Déjà la terre a revêtu son blanc mantea
629 la terre a revêtu son blanc manteau. » Elle aura 10 sur 10. Mais on donnera 3 sur 10 à Sylvie Z pour avoir trouvé : « Qua
630 re a revêtu son blanc manteau. » Elle aura 10 sur 10. Mais on donnera 3 sur 10 à Sylvie Z pour avoir trouvé : « Quant il ne
631 c manteau. » Elle aura 10 sur 10. Mais on donnera 3 sur 10 à Sylvie Z pour avoir trouvé : « Quant il neige, c’est comme d
632 eau. » Elle aura 10 sur 10. Mais on donnera 3 sur 10 à Sylvie Z pour avoir trouvé : « Quant il neige, c’est comme des peti
633 à, dirait M. Prudhomme, un bien grave dilemme. 4. Ce ne sont pas seulement les meilleurs qui sont sacrifiés. Voici ce q
634 uel Duvillard, L’École de demain, Genève, Kündig, 1918, p. 12. 5. Il est peut-être avantageux dans certains cas de soustrair
635 L’École de demain, Genève, Kündig, 1918, p. 12. 5. Il est peut-être avantageux dans certains cas de soustraire l’enfant
636 les familles constituaient un milieu délétère ? 6. Justice démocratique, égalité, légalité, sont les meilleures armes de
93 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
637 4. L’illusion réformiste Bien entendu, tout cela a été dit. (Un peu au
638 d’enfants » où l’on apprend à des élèves âgés de 3 à 4 ans à lacer leurs souliers ; et cela s’appelle de l’école pratiqu
639 nfants » où l’on apprend à des élèves âgés de 3 à 4 ans à lacer leurs souliers ; et cela s’appelle de l’école pratique. P
640 vriers un second dimanche, afin qu’ils consomment deux fois plus de machines. Jeu du chat avec la souris. On n’impose plus d
641 ne tarde pas à se développer… Prenez un enfant de 6 ans… Mettez ensemble trois enfants… Je reconnais que les buts de l’éc
642 opper… Prenez un enfant de 6 ans… Mettez ensemble trois enfants… Je reconnais que les buts de l’école nouvelle sont honnêteme
643 mme subsiste dans son intégrité et son urgence. 7. Ou des appareils qui en tiennent lieu. 8. Voir à l’appendice le sens
644 nce. 7. Ou des appareils qui en tiennent lieu. 8. Voir à l’appendice le sens que je donne à ce mot.
94 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
645 5. La machine à fabriquer des électeurs Je crois à l’absurdité de fait
646 er la nature qui répète par toutes ses voix, d’un milliard de façons, que c’est absurde. Pour qu’on n’ait pas le temps de découv
647 Je me souviens d’un dessin humoristique publié en 1914, représentant l’œuvre de Kitchener : une machine qui absorbait des gen
648 été décervelés et dotés d’une petite mécanique à quatre sous qui suffit à régler désormais l’automatisme de la vie civique. L
649 s sièges, ils comprendront le sens des images.) 9. J’emploie ce mot au sens fort, au sens enivrant, 100 %. Beaucoup de g
650 J’emploie ce mot au sens fort, au sens enivrant, 100  %. Beaucoup de gens mourront sans avoir jamais soupçonné ce que cela
651 s avoir jamais soupçonné ce que cela représente. 10. Voir note A à la fin du cahier. 11. Est-il besoin de déclarer formel
652 représente. 10. Voir note A à la fin du cahier. 11. Est-il besoin de déclarer formellement qu’une telle attitude n’est en
653 de l’idéologie réactionnaire à la mode. Mais que deux critiques de la Démocratie partant de points de vue presque opposés c
95 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
654 6. La trahison de l’instruction publique (Ici, le procureur prit un to
96 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
655 7. L’Instruction publique contre le progrès Un beau titre. Et qui a me
656 nstruction publique s’est arrêtée aux environs de 1880 et depuis lors n’a guère bougé. Le moteur n’en continue pas moins de
657 duits excrétés. On forme nos gosses, dès l’âge de 6 ans, à ne se point poser de questions dont ils n’aient appris par cœu
658 ation ; et où la Démocratie peut se conserver des siècles encore… Or si je dis que l’École est contre le progrès, c’est que le
659 me tout entier. Je distingue dans cette opération deux temps : d’abord critiquer ce qui est — par la comparaison avec ce qui
660 En vérité, démocratie et rationalisme ne sont que deux aspects, l’un politique, l’autre intellectuel, d’une même mentalité.
661 ette formidable expérience négative qui aura duré deux siècles au moins. L’évolution de l’humanité paraît conforme à la dial
662 formidable expérience négative qui aura duré deux siècles au moins. L’évolution de l’humanité paraît conforme à la dialectique
663 que la république qu’ils appelaient serait livrée cent ans plus tard à peine à la folie démocratique, à cette danse de Saint
664 les possibilités formidables que nous réserve le siècle à venir, et vous commencerez à comprendre que votre scepticisme à l’e
665 sant, sous lequel vous ne tarderez pas à périr. 12. La Raison de Spinoza ou de Descartes n’a que de lointains rapports de
97 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
666 intensité avec un minimum de moyens. J’en citerai deux exemples : la discipline jésuite et le drill militaire. Le drill corr
667 Il s’agit bien d’un geste identique, exécuté dans deux plans différents. Le drill est un yoga corporel, le yoga est un drill
668 le yoga est un drill de l’esprit. Je sais que ces deux mots sont bien dangereux et impopulaires. Tout comme ce qu’ils désign
669 e de milices suisses fait des soldats en moins de trois mois. Si l’école appliquait en les transposant des méthodes de concen
670 end plus d’une chose longuement contemplée que de mille aperçues au passage. Ab uno disce omnes. Une minute de concentration
671 -t-il sauvé de sa folie démocratique ?   Areuse, 26 décembre 1928-10 janvier 1929.   NOTE A On est toujours tenté d’attr
672 de sa folie démocratique ?   Areuse, 26 décembre 1928-10 janvier 1929.   NOTE A On est toujours tenté d’attribuer à ses adver
673 cratique ?   Areuse, 26 décembre 1928-10 janvier 1929.   NOTE A On est toujours tenté d’attribuer à ses adversaires des int
674 peut faire des haltères et rester pacifiste. NOTE C Vous parlez de la grande vulgarité de mes attaques. Ce qui est vulgai
675 istingué de la bourgeoisie qui se monte le cou. 13. Économistes et philosophes : ces Messieurs n’apparaissent ici que pou
676 Je n’ai pas besoin de leurs attendus pour juger. 14. Ces deux mots en effet, terrorisent à tel point les bourgeois qu’ils
677 pas besoin de leurs attendus pour juger. 14. Ces deux mots en effet, terrorisent à tel point les bourgeois qu’ils n’en dist
678 c la frousse que ça ne leur éclate dans la main. 15. Cf. ce que dit Tolstoï sur cette haine et sur ce besoin dans ses Arti
679 tuels, du fait que l’école n’a pas bougé depuis. 16. On promet des confitures à l’enfant, s’il est sage. Moi je m’en moque
98 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
680 bonne fois.   Il ne faut pas songer à décrire en 50 petites pages tous les méfaits de l’instruction publique. C’est à pei
681 Il a paru sur le sujet de l’instruction publique deux petits livres1 excellents dont je considère les thèses comme acquises
682 oute, tapez-lui dans le dos, amenez-lui le Guguss  2, des bretzels, sa petite amie, au secours ! Car j’ai encore deux mots
683 els, sa petite amie, au secours ! Car j’ai encore deux mots à dire. Dès qu’une voix s’élève pour mettre en doute l’excellenc
684 ants par inertie, je ne sais. Mais je m’attends à cent « réponses » de cette sorte. Et je tiens à les classer par avance en
685 te sorte. Et je tiens à les classer par avance en deux catégories dont je vais régler le compte sommairement. Cela n’empêche
686 si, ceux qui croient aux faits. Je leur réponds : qu’ils ne peuvent me dénier le droit de juger ces faits ; 2° qu’ils n
687 e peuvent me dénier le droit de juger ces faits ; qu’ils ne peuvent, en vertu même de leur scepticisme quant à la valeu
688 ées, m’accuser de faire une critique dangereuse ; que néanmoins je crois à l’efficace de certaines utopies. (Les religi
689 as de le dire : l’instruction publique.) Résumé : On a le droit d’aller contre l’époque, et on le peut efficacement. 2°
690 ller contre l’époque, et on le peut efficacement. rira bien qui rira le dernier. B. Réponses du type : vous êtes un ré
691 s de langage. Je les renvoie en corps au chapitre 5 où je traiterai de cet aspect du problème que l’on peut appeler la qu
692 par le but final de notre institution-tabou.   1. Je ne puis naturellement pas mentionner tous les ouvrages scientifiqu
693 s. Les meilleurs sortent de l’Institut Rousseau. 2. Guguss, journal comique d’une grande vulgarité qui jouait alors le r
99 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
694 1. Mes prisons Il existe des gens qui s’attendrissent sur leurs souven
695 ur emplir ou pour vider un bassin (et souvent les deux ), (pour emplir et vider ensemble), (drôle d’occupation), (après combi
696 e souvenirs, n’est qu’une dissonance douloureuse.  3 Deux angoisses dominent mon enfance : les séances chez le dentiste et
697 souvenirs, n’est qu’une dissonance douloureuse. 3 Deux angoisses dominent mon enfance : les séances chez le dentiste et l’ho
698 ut cela tient trop de place dans notre enfance. À 5 ans, j’avais appris à lire, en cachette avec ma sœur aînée. L’année s
699 formule de mes premières douleurs morales. Après six ans de ce régime, on m’avait suffisamment rabroué pour que je ne mont
700 isante. L’école me rendit au monde, vers l’âge de 18 ans, crispé et méfiant, sans cesse en garde contre moi-même à cause d
701 te donc, et le cerveau saturé d’évidences du type 2 et 2 font 4, ou : tous les hommes doivent être égaux en tout. Deux fo
702 nc, et le cerveau saturé d’évidences du type 2 et 2 font 4, ou : tous les hommes doivent être égaux en tout. Deux fois de
703 le cerveau saturé d’évidences du type 2 et 2 font 4, ou : tous les hommes doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatr
704 ou : tous les hommes doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre, c’est stérile, mais ça ne fait de mal à personne, e
705 les hommes doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre, c’est stérile, mais ça ne fait de mal à personne, et de plus,
706 hommes doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre , c’est stérile, mais ça ne fait de mal à personne, et de plus, toutes
707 iques, qui sont une généralisation de la règle de trois , aussi profondément certes qu’un Voltaire le fut par les jésuites : d
708 les réalités les plus élémentaires de la vie.   3. Dans le cas le plus favorable, c’est un silence, un vide. C’était en
100 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
709 2. Description du monstre Le service militaire me permit de retrouver
710 avait coutume de dire à une classe de garçons de 10 à 11 ans : « J’ai bien su mater les quarante hommes de ma section, je
711 t coutume de dire à une classe de garçons de 10 à 11 ans : « J’ai bien su mater les quarante hommes de ma section, je saur
712 garçons de 10 à 11 ans : « J’ai bien su mater les quarante hommes de ma section, je saurai aussi vous mater. » On imagine à quoi
713 ses crottes de mouches… Dans ce décor s’écoulent huit années de votre vie, citoyens ! Et vous pensez que c’est un grand pro
714 té, et ils sont déjà démodés. On dit que le style 1880 n’en est pas un : mais l’absence de style est encore un style : c’est